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Par jgiorca le 1 Janvier 2021 à 22:26
Vous trouverez ci-dessous un texte écrit par une psychologue américaine décortiquant ce besoin et expliquant en quoi une relation de cocufiage par la femme est normale (voire nécessaire pour certaines)
Par Susan Gower sexo-thérapeuthe et conseillère en relations de couple
Après avoir étudié la sexualité humaine depuis de nombreuses années il est devenu incontestable pour moi qu’une relation de cocufiage (dans lequel la femme s’engage dans des activités sexuelles en dehors du couple, tandis que son mari reste fidèle) est la plus compatible avec l’évolution de la race humaine. Elle s’éloigne de la notion de couple fidèle imposé par notre société et qui a produit tant de malentendus et de conflits entre les sexes.
À la base même de ce principe se trouve la compréhension de la nécessité psychologique d’une femme d’avoir plusieurs partenaires. Psychologiquement, les femmes sont différentes des hommes. Une femme a une libido double. La première est centrée sur la recherche d’un compagnon de vie pour aider à soutenir, elle et sa progéniture. C’est pourquoi (à ce moment là) l’amour est une partie tellement importante de son désir sexuel. La seconde est le désir d’obtenir le meilleur matériel génétique pour sa reproduction. Ce second désir commence à se développer une fois qu’une femme a trouvé son compagnon de vie et se renforce au fil du temps passé avec lui jusqu’à dépasser le désir sexuel qu’elle éprouve pour lui.. C’est pourquoi le désir sexuel d’une femme pour son mari diminue au fil du temps. Parallèlement son désir sexuel pour d’autres hommes augmente. Souvent ce désir devient si fort qu’elle ne peut plus le nier. Cela ne la rend pas immorale ou plus amoureuse de son mari. C’est simplement inscrit dans son code génétique.
Physiologiquement les différences sexuelles entre hommes et femmes soutiennent également la relation de cocufiage comme idéales dans le cadre d’un mariage. Il est bien connu que les femmes ne parviennent à leur apogée sexuelle qu’à partir la trentaine, alors que celle des hommes se situe lorsqu’ils ont vingt ans. Dans un mariage typique, une femme est généralement plus jeune que son mari ou du même âge. En conséquence, l’augmentation de l’appétit sexuel d’une femme, basé biologiquement sur l’évolution de son age fait qu’elle a plus de besoins en la matière que son mari. Elle a besoin de plus de rapports sexuels, de rapports sexuels plus longs et de plus d’orgasmes que son époux. D’un autre côté, son mari généralement plus âgé qu’elle ou du même age, voit sa libido décroître, et se contente de rapports sexuels brefs où il atteint l’orgasme rapidement avant de se désintéresser de la chose, laissant son épouse insatisfaite et frustrée. Comme un mariage s’inscrit dans la durée ce décalage dans les besoins sexuels augmente considérablement, généralement jusqu’à un point de rupture où l’épouse trouve secrètement un amant ou des amants en dehors du mariage.
S’ajoute à cela que la nature a donné aux femmes non seulement un double volets concernant son désir sexuel mais elle leur a également donné la capacité d’éprouver une quantité beaucoup plus grande de moyens et d’intensités pour atteindre le plaisir sexuel ou l’orgasme que les hommes.
Outre le plaisir et les orgasmes dérivés de la stimulation manuelle, orale et coïtale du clitoris d’une femme, tous trois sensations nettement différentes, elle peut atteindre on orgasme là encore complètement différent par la stimulation de son point G par un homme bien doté. Elle peut même atteindre l’orgasme par la stimulation adéquate de ses mamelons si elle a été amenée à un état d’excitation clitoridien intense. La stimulation de ses mamelons et du clitoris en même temps, va lui donner un autre orgasme unique, intense. Son plaisir optimum se trouve dans la stimulation orale ou manuelle de son clitoris tout en ayant son point G stimulé. Il est intéressant de constater que cet optimum est accompli grâce à l’utilisation de multiples partenaires sexuels, ce qui suggère la nature préfère les accouplement femme, homme, homme. Enfin, couronnant le sommet de la supériorité sexuelle d’une femme, sa capacité à avoir des orgasmes multiples et des orgasmes à travers toutes les parties du corps.
Les hommes, en revanche, sont beaucoup plus simples sexuellement. Stimuler leur gland (la petite tache de la peau à l’avant du pénis juste au-dessous de la tête) et ils éjaculent. Par ailleurs, les hommes peuvent obtenir à peu près le même niveau de satisfaction en se masturbant qu’en pénétrant le corps d’une femme. Pour les femmes, la masturbation leur donnera seulement un soulagement temporaire. Les femmes doivent avoir des relations sexuelles avec un partenaire pour être pleinement satisfaites, surtout psychologiquement.
Le mâle a aussi une libido beaucoup plus simple qu’une femme. Il veut tout simplement s’accoupler avec n’importe quelle femme qu’il trouve désirable. Plus il se voit refuser l’accouplement, plus le son désir grandit et plus il trouve cette femme désirable. Puisque c’est la femme qui décide s’il sera autorisé ou non à s’accoupler avec elle, son désir pour elle est sexuellement aussi liée à la volonté de son approbation. Plus il devient intéressé et plus ce désir pour elle devient écrasant pour lui. C’est pourquoi vous verrez souvent des hommes agir bêtement face a des femmes qu’ils désirent, même s’ils n’ont aucune chance d’avoir des relations sexuelles avec elles. C’est aussi pourquoi, une fois marié, un homme va commencer à prendre sa femme pour acquise et l’estimant disponible quand il le souhaite pour tout accouplement elle devient moins désirable pour lui.
On pourrait penser que c’est un bon argument pour avoir un mariage ouvert dans lequel à la fois une femme et son mari chercheraient à trouver des partenaires sexuels en dehors de leur mariage. Mes entretiens avec des couples dont le mariage est ouvert m’ont montré que ces mariages entraînent presque toujours une compétition entre les deux époux quant à savoir qui a le plus de partenaires en dehors du mariage. Une femme sera toujours en position de remporter cette compétition, car il est beaucoup plus facile pour une femme que pour un homme de trouver des partenaires sexuels. La concurrence, toutefois, peut devenir méchante, laide et souvent cruelle. Une femme sera parfois entraînée dans la compétition si profondément qu’elle aura des relations sexuelles avec beaucoup plus d’hommes qu’elle ne le souhaiterait et son mari ne pouvant la concurrencer sur le nombre aura un sentiment d’inaptitude grandissant. Ce genre de compétition détruit presque toujours un mariage.
Par ailleurs, l’idée du mariage ouvert suppose la notion erronée selon laquelle les hommes ont besoin d’une variété de partenaires sexuels. Alors que tout indique que la femme mariée – à la fois physiologiquement et psychologiquement – a besoin d’un grand nombre de partenaires sexuels, un homme marié ne l’a pas. Le code génétique qui entraîne un homme est l’excitation de séduction mais pas le besoin de variété. Des études cliniques ont montré que des maris dont le désir pour leur épouse faiblissait et dont l’intérêt se portait vers d’autres femmes ont été complètement retourné quand leur épouse a commencé à utiliser les techniques de séduction et d’interdit de pénétration sur eux. Ces techniques inoculent l’incertitude chez le mari qui ne sait plus si elle l’autorisera à avoir une relation sexuelle avec elle. Maintes fois, étude après étude, il a été prouvé que le désir de ces époux se concentrait à nouveau sur leur épouse exclusivement, au point de perdre tout intérêt pour les autres femmes. Il a également été constaté que lorsque ces mêmes épouses revenaient à des pratiques traditionnelles de rapports sexuels avec leurs maris, ces derniers ont à nouveau commencé à perdre l’intérêt pour elle et à regarder les autres femmes comme partenaires sexuelles possibles.
Fait intéressant, c’est pendant l’ère victorienne qui était sexuellement répressive qu’un mélange insolite alliant cocufiage et excitation sexuelle avec refus de pénétration a été appliqué sur des hommes. On croyait à cette époque que de nombreux maux masculins étaient causés par un excès d’éjaculations et que la perte de sperme contribuait à une multitude de maladies, de l’asthme à la maladie mentale. En conséquence, des dispositifs de chasteté étaient souvent prescrits pour les hommes. Cette pratique était tellement répandue que plus de deux cents brevets concernant des appareils de chasteté masculine ont été déposés à cette époque.
Inversement, à cette même époque, on croyait que c’était le manque d’activité sexuelle qui déclenchait des crises d’hystérie chez les femmes. La thérapie orgasmique a donc été prescrite pour le traitement et la prévention de l’hystérie féminine. Les femmes allaient donc consulter leur médecin ou faisaient venir le médecin chez elle pour qu’il leur délivre manuellement ou parfois de manière plus intime des orgasmes. Le plus souvent, c’était des femmes mariées qui avaient recours à cette thérapie, souvent jusqu’à trois fois par semaine. Certaines archives de médecins ont montré que la demande était devenue si forte qu’ils devaient déléguer ces visites à leurs stagiaires.
Une pratique structurée de la satisfaction sexuelle des femmes et du déni des hommes a rapidement cru. Les femmes avaient beaucoup de temps libres et pouvaient répandre la bonne parole concernant les bienfaits de la thérapie orgasmique et de la chasteté conjugale par l’entremise de populaires sociétés féminines répandues à l’époque. Puisqu’on ne pouvait pas faire confiance à l’auto-discipline des hommes, c’est à leur épouse qu’on donnait habituellement les clefs de leur dispositif de chasteté. Une sorte de société secrète s’est développée dans laquelle ces femmes se sont appelées porteuses de clé. La plupart de ses porteuses de clé se refusaient à leur mari alors qu’elles appréciaient les services de leur médecin ou s’engageaient secrètement dans des relations sexuelles avec d’autres hommes. Les membres de ces clubs y introduisaient d’autres épouses qui étaient insatisfaits de leur époux et leurs de recommandaient la chasteté pour leur mari et le traitement contre l’hystérie pour elles-mêmes. Certains médecins qui trouvaient une femme désirable prescrivaient la même chose afin d’avoir accès à elle.
Certains journaux intimes de femmes de cette époque racontent leurs exploits avec les médecins, les stagiaires ou d’autres hommes disponibles. La plaisanterie du facteur ou du laitier délivrant plus que du courrier ou du lait sont très bien ancrées dans les faits. Il est intéressant de constater que toute une société s’est développée autour d’épouses ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes tout en se refusant à leur mari qui devait leur rester fidèle. Il n’est pas rare de trouver des récits dans le journal intime d’une femme du genre «J’ai eu une journée merveilleuse aujourd’hui. Après une visite des plus satisfaisante pour moi et le jeune stagiaire du docteur Elbridge, j’ai passé une soirée délicieusement divertissante à pousser mon pauvre mari au summum du désir toute en lui expliquant qu’il vivait une période où il devait s’abstenir de perdre du sperme. Ses pitreries ont été les plus amusantes et ont soulevé ma propre excitation. Comme toujours, il m’a prouvé son dévouement en me faisant plaisir d’une manière des plus délicieusement française. (Mon histoire sera la plus coquine de toutes celles racontées demain à l’heure du thé)
Un autre journal raconte comment une femme était excitée de savoir son mari participer aux tâches ménagères, pratique inconnue à cette époque où les rôles masculins et féminins étaient si rigides, illustrant encore une fois combien l’excitation et le déni de sexe peuvent totalement modifier le comportement d’un homme. D’autres entrées de journaux racontent la hausse de l’attention de leur mari à leur égard et le doux frisson que procurait le fait d’avoir des relations sexuelles avec d’autres alors que leur mari était "enfermé dans sa cage."
Bien diagnostiquer les dégâts infligés aux femmes en leur refusant l’accomplissement de leurs besoins sexuels peut avoir été faussement étiqueté de remède contre l’hystérie mais les médecins de l’époque victorienne ont avec perspicacité identifié le besoin des femmes d’avoir des rapports sexuels avec plusieurs hommes.
Sans surprise, puisque les structures sociétales humaines étaient à l’origine matriarcale, les sociétés qui vivent encore aujourd’hui de manière plus proche de nos origines ne souffrent pas les dommages du stress psychologique et physiologique concernant les rôles féminins et masculins. Ces sociétés plus basique, loin du monde moderne, sont presque toujours matriarcales. Ce sont les femmes dans ces sociétés qui contrôlent les biens, les affaires familiales et l’activité sexuelle. Ces femmes ont généralement plusieurs maris et amants. Un ou deux de ces hommes leur fournissent nourriture, abri et sécurité, tandis que les autres leur fournissent des rapports sexuels. Ces accouplements multiples et partagés du type femme, homme, homme sont non seulement acceptées, mais tout à fait normaux. Dans certaines sociétés, certains "étalons" mâles servent exclusivement une femme, dans d’autres les épouses se partagent, échangent et font même le commerce de ces étalons. Les hommes de ces sociétés sont heureux dans leur rôle subalterne aux femmes. Bien qu’il existe quelques cas de jalousie, il n’y a pas de violence, de crimes ou de perversions sexuelles. Les hommes se concentrent sur le bien être de leur épouse au lieu d’essayer d’impressionner d’autres femmes du groupe et n’entrent pas en concurrence avec d’autres hommes, sauf à savoir qui est le meilleur amant. Les épouses encouragent cette concurrence mais la gèrent afin qu’elle reste raisonnable. Les hommes axés sur ce genre de compétition n’entrent pas en concurrence dans d’autres domaines ce qui renforce leur coopération et leur amitié.
Une nouvelle confirmation de la pertinence du cocufiage dans les relations de couples humains de a été découverte dans les conclusions des études sur les primates. Dans une étude, les chercheurs ont trouvé deux paramètres anatomiques de la fidélité chez les primates. L’une était la différence de taille physique entre les sexes. L’autre était le ratio taille du pénis comparé à la masse corporelle du mâle.
On a constaté que dans les espèces de primates où la femelle était considérablement plus grande que le mâle, la femelle avait de nombreux partenaires sexuels sans s’accoupler avec aucun. Lorsque la taille devient plus proche, la femelle s’accouple avec un mâle qui lui reste fidèle à mais elle continue à avoir des relations sexuelles avec des mâles non accouplés. On a également constaté que le phénomène ne s’inverse pas jusqu’à ce que le mâle devienne extrêmement plus gros que la femelle.
La seconde paramètre que les chercheurs ont découvert est le rapport entre la taille du pénis et la masse corporelle. Dans les espèces où la différence de taille physique entre les sexes est légère, (ce qui est le cas chez l’homme) la taille du pénis influe sur le comportement sexuel des femelles. Les mâles ayant le pénis le plus petit comparé à leur masse corporelle limitent leurs activités à leur compagne alors que les femelles se livrent à des activités sexuelles avec une variété de mâles non accouplés. Au sein de ces groupes, les femelles s’accouplent en général avec des mâle au petit pénis et de s’engagent dans des activités sexuelles avec des mâles non accouplés et mieux dotés par la nature. L’activité la plus commune entre les femelles et leur compagnon consiste à se toiletter et à manger, alors que l’essentiel de l’activité sexuelle se produit entre les femelles et d’autres mâles que leur compagnon. Aucune femelle accouplée ou non ne s’engage dans une activité sexuelle avec un mâle accouplé qui ne serait pas sont propre partenaire. L’activité sexuelle la plus fréquente des mâles accouplés est quant à elle la masturbation.
Cette étude m’a particulièrement intriguée car elle est très étroitement corrélée avec les résultats de mes propres expériences. J’ai aidé de nombreux couples à initier et à maintenir des relations de cocufiage. Parmi mes patients, les maris ayant des petits pénis étaient non seulement plus à l’aise à l’idée d’être cocu, allant même parfois jusqu’à le suggérer. C’est très éclairant, moins bien ils étaient nantis plus les maris étaient conscients de leur incapacité à satisfaire sexuellement leur épouse. En acceptant que cette dernière ait des amants ils se sentaient soulagés de ne plus avoir cette pression d’insatisfaction.
Il serait logique que ce comportement soit présent chez les humains depuis que les humains sont des primates dont la différence de taille entre les sexes est faible et où la taille du pénis des hommes est petite par rapport à leur masse corporelle. Il est également intéressant de constater que les femmes, comme d’autres primates femelles, s’engagent rarement dans des relations sexuelles avec des hommes mariés. L’alliance d’un homme marié en fait un dispositif de chasteté assez efficace ..A contrario l’alliance d’une femme fait peu et encourage même parfois l’attirance des hommes. Ceci illustre encore parfaitement que la propension innée de l’humain pour les relations de cocufiage est inscrite très profondément dans nos gènes.
Nos mœurs modernes et les rôles féminin/masculin qui nous sont imposées par la société ne sont pas seulement un comportement aberrant compte tenu de notre constitution génétique, mais ils sont également psychologiquement malsains et moralement contraires à l’éthique. Il est injuste que la femme soit obligée de réprimer les pulsions sexuelles qui sont si puissamment ancrées dans sa psyché. La plupart des femmes mariées ne peuvent tout simplement pas le faire. Il y a d’innombrables femmes qui trompent leur mari sans qu’il le sache uniquement parce que notre société nie les besoins naturels de la femme.
À quel moment est-on passer d’une société matriarcale à une société patriarcale qui perverti le rôle sexuel hommes et femmes ? Nous avons tellement inversé les idées à propos de la sexualité humaine que nous en sommes venus à croire que les femmes ont une plus faible libido que les hommes alors que c’est l’inverse qui est vrai. Nous pensons que les hommes doivent être libres d’avoir des relations sexuelles débridées, alors que ce sont les femmes qui devraient être libérées et les hommes bridés. Nous avons créé une société dans laquelle les femmes sont aux prises avec la culpabilité et la frustration à propos de leurs besoins sexuels naturels tandis que les hommes sont obsédés par des déviations sexuelles perverses et leur besoin de liberté.
Notre refus d’accepter notre programmation sexuelle naturelle conduit à d’innombrables problèmes affectifs et comportementaux. Les gens seraient étonnés de savoir combien de divorces sont initiés par des femmes insatisfaites dans leur sexualité. Dans un effort pour protéger l’homme de l’humiliation, on avoue rarement dans notre bonne société que la raison du divorce est très souvent lié au fait que la femme ait eu des relations sexuelles en dehors du mariage. Si nous pouvions être ouvert et honnête au sujet des besoins des femmes et accepter que – même si ce n’est pas la faute de leurs maris – elles ont besoin pour satisfaire leurs besoins d’avoir des amants, alors peut-être pourrions-nous commencer à voir le cocufiage comme une norme sociétal saine et sauver beaucoup plus de mariages.J’ai par mon activité sauvé beaucoup de mariages en introduisant délicatement l’idée et la pratique du cocufiage aux couples en difficulté. J’ai vu que mes patientes, une fois qu’elles commençaient à avoir des relations sexuelles en dehors de leur mariage avec l’acceptation de leur mari et la sécurité de le savoir rester fidèle, se sentaient beaucoup plus fortes, calmes et confiantes. De même, une fois que leur mari a surmonté son sentiments de jalousie et l’angoisse de son inaptitude ce dernier devient plus calme et plus mature, et a des comportements moins enfantin, comme les sorties nocturnes entre garçons ou une obsession pour le sport. Les maris cocus volontaires perdent même leur intérêt pour la pornographie préférant que leur épouse leur raconte ses exploits extraconjugaux, ou les fassent participer à ces exploits, ce qui est bien plus émoustillant pour eux que le titillement artificielle de la pornographie.
Lorsque mes patientes ajoutent le principe de la chasteté et du contrôle de sa sexualité à leur cocu elles peuvent le rendre aussi attentif et passionné qu’à l’époque où ils étaient fiancés. Les maris se concentrent davantage sur leur épouse et ne souffrent plus des sentiments provoqués par un frustrant désir pour les femmes inaccessibles
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Le cocufiage peut évoluer vers une grande variété de préférences. Dans ma propre pratique, j’ai vu des épouses qui cocufiant leur mari en profitent pour le soumettre à l’humiliation et à la punition, d’autres aimant comme divertissement que leur mari assiste à leurs ébats sexuels avec leur amant, d’autres mélangeant tous ces plaisirs. La plupart des couples dans ma pratique ont néanmoins des mariages très affectueux et par ailleurs très conventionnels pour le reste, sauf que la femme à des aventures alors que son mari lui reste fidèle.Il est regrettable que les relations de cocufiage de l’époque Victorienne n’aient pas pu évoluer vers un chemin de vie ouvert acceptée par la société moderne. J’espère que ce sera un jour le cas.
Susan Gower
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